Un crédit immobilier, comme son nom l’indique, est octroyé à une personne par un établissement financier. Selon les dispositions de la législation en vigueur, elle doit servir à l’achat ou la construction d’un bien immobilier. De plus, ce dernier est obligatoirement à usage d’habitation ou bien en tant que local mixte (mi-local et mi-habitation). Cela inclut les prêts contractés pour financer la maintenance, l’amélioration et l’entretien d’une maison à condition qu’ils soient assortis de granites. La banque n’accorde ce crédit que lorsqu’on respecte quelques conditions.
Les conditions imposées par l’établissement préteur
En principe, les banques vérifient que l’emprunteur remplit quelques critères avant d’accorder le crédit immobilier. En effet, cela demeure leur seul moyen de savoir si leur débiteur restera solvable jusqu’au dernier paiement. Aussi elles n’accordent que rarement le crédit aux personnes qui travaillent sous contrat à durée déterminée. Bien évidemment elles ne pourront pas recevoir des demandes venant de personne au chômage. Même les salariés qui bénéficient d’un CDI ne se voient octroyer le crédit s’ils ne disposent pas d’un taux d’endettement satisfaisant. Les établissements préteur ne peuvent pas imposer à leur emprunteur une mensualité supérieure à 33 % de leurs revenus par mois. Néanmoins pour les ménages qui gagnent des revenus assez importants, il arrive qu’ils repoussent cette limite à 50 %. En principe, ils ne demandent pas non plus un apport personnel. Certains banquiers apprécient cependant les emprunteurs qui en déposent. Il s’agit en quelque sorte d’une réelle volonté de s’engager de ces derniers.
Pour quel taux d’intérêt ?
Si le préteur accorde un crédit, il exige en contrepartie une rémunération sous forme de taux d’intérêt. Celui-ci est inclus donc dans les mensualités à payer par le débiteur. En France, les banques et établissements de crédit, pratiquent un taux d’intérêt fixe. Cela signifie que l’emprunteur rembourse toujours la même somme jusqu’à arriver du terme convenu. Aucune modification ne peut donc se faire. Pour éviter les lésions, les banques proposent souvent un taux assez élevé. Du coup, en fin de compte le bénéficiaire du prêt rendra à ces dernières plus de 150 % de la somme originelle. Le taux à valeur variable est plus faible. Mais il augmente ou diminue en fonction du taux du marché. Le contrat de prêt contient par conséquent une clause d’indexation. Cela peut être très avantageux à court terme. Néanmoins, il arrive que le montant des intérêts dépasse largement celui des taux fixes.